L'œil de Planque, confidences d'un collectionneur
Il dormait dans un lit rustique sous une étonnante collection de Picasso à qui, chaque matin, il consacrait son premier regard : « J’ai plus aimé les tableaux que quoi que ce soit, disait Planque. Pour moi, un tableau est beaucoup plus qu’une belle femme à prendre. »
Qui aurait pu se douter qu’il gardait pour son seul plaisir, sans assurance ni alarme, des chefs d’œuvre qui couvraient entièrement les murs de son appartement : Dubuffet, Van Gogh, Cézanne, Renoir, Monet et tant d’autres ?
Né pauvre au plus profond du terroir vaudois, il aimait la peinture mieux que la vie. Et pourtant rien, dans son éducation, ne l’avait amené à l’art. À 20 ans, il gagnait son pain en vendant aux paysans de la nourriture pour les porcs, mais il regardait les tableaux dans les vitrines des galeries. Qui aurait pu imaginer que ce voyageur de commerce timide et modeste allait devenir l’ami de très grands peintres et le conseiller d’une des plus célèbres galeries d’Europe ?
Jusqu’à sa mort, en 1998, personne n’avait entendu parler de Jean Planque, ni de sa prestigieuse collection (aujourd’hui ouverte au public), ni de son destin si fabuleux qu’on ne sait s’il faut l’attribuer à son « œil » infaillible, au hasard ou à l’époque. L’œil de Planque retrace cette vie riche en rebondissements, aussi surprenante qu’émouvante. Planque, avec son propre langage, se confie, se dévoile et s’émerveille devant l’accomplissement de ce qu’il disait être « sa chienne de vie, qui fut belle et bonne ».
Un récit de vie signé Béatrice Delapraz
L’autrice, Béatrice Delapraz, a étudié l’ethnologie et travaillé dans le film documentaire. Elle s’est inspirée de ces deux disciplines pour interroger son oncle, Jean Planque, et reconstituer sa trajectoire tout en lui laissant entièrement la parole. Ce récit est tiré d’une série d’entretiens qu’elle a eus avec lui entre 1995 et 1997.
Témoignages
« Sa vie c'est quelque chose à lire tellement c'est extraordinaire son destin » Rivela sur Parfum de livres… parfum d’ailleurs
« Surprise par le style au départ, mais conquise finalement par l'image de l'homme simple qui apparaît derrière... Comme quoi, l'art est accessible à tous ! » Muriel Jodry sur Amazon
On en parle dans la presse
- Jean Planque, le Vaudois qui choisissait ses Picasso - Tribune de Genève - 2025
- La prestigieuse collection Planque de retour dans le canton de Vaud après quinze ans d'exil - RTS - 2025
- La collection Jean Planque revient en terres vaudoises - État de Vaud - 2025
- La Fondation Planque revient d’Aix pour aller au Musée Jenisch - Bilan - 2025
- Retour de la prestigieuse collection Planque en terres vaudoises - Swissinfo - 2025
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